S’il y a bien un loisir de fils de pute, c’est bien la chasse. Rien que le nom de ce « sport » pue la merde et mériterait de se faire tirer.
La chasse, ça consiste à buter des bestioles la plupart du temps élevées pour ça (20 millions d’animaux d’élevage sont relâchés pour que les chasseurs puissent tuer), en picolant du gros rouge qui tâche dès 7 heures du matin.
À la base réservée aux rois et barons, la chasse a – depuis la révolution – fait une très belle percée parmi les couches les plus basses et les plus pourries de la population. Ainsi, sur 1 million de licenciés, on compte au bas mot 950.000 gros beaufs avinés et consanguins. Les 50.000 restants sont trop grabataires pour être réellement conscient de leurs actes.
Mais quel est donc le problème avec ce « sport » de lâches, finalement ?
J’adore les balades en forêt avec les copains en ayant un coup dans le nez. J’adore aussi faire souffrir les animaux. Mais ce qui me fait vraiment vibrer, c’est de savoir que je vais pouvoir passer mon dimanche à semer des tonnes de plombs dans les bois !
Chaque cartouche tirée, c’est 35 grammes de plombs qui se perdent dans la nature. Ce n’est pas grand-chose, on est d’accord. Chaque année, à peine 250 putains de millions de cartouches sont shootées sur le territoire français. Petit calcul : cela fait plus de 8 750 000 tonnes de métal ultra polluant libérées dans la nature. Ça va.
Vous avez bien lu : + 8 millions de tonnes chaque année.
Le plus amusant dans cette histoire, c’est que ces enculés de chasseurs revendiquent le fait d’être « les premiers écolos de France ». À ce niveau de cynisme, on attend avec impatience que Coca et McDo se réclament « bienfaiteurs de l’humanité ».
Pourquoi une telle affirmation ?
Les tueurs sportifs ont-ils sucé trop fort leur chevrotine ?
En fait, ils estiment que leur action de tuer et de polluer la nature participe à la préservation de l’écosystème. En « prélevant » certaines espèces qui se reproduisent trop, ils considèrent réguler la nature.
Cette affirmation est évidemment complètement conne. D’une manière générale, à partir du moment où un type armé couvant une cirrhose prétend quelque chose, il ne faut pas prendre ce qu’il dit pour argent comptant.
Le même phénomène d’autoconviction se passe dans les rangs de l’armée et chez les marchands d’armes. Combien de fois a-t-on entendu qu’il fallait bombarder tel ou tel pays pour avoir la paix dans le monde ? Tout ceci est d’une logique imparable de fils de pute.
Malheureusement pour les chasseurs, le nombre de meurtres « par accident » ne cesse d’augmenter, année après année. Systématiquement, un cycliste, un randonneur ou des surfeurs sont « confondus » avec une biche ou un sanglier.
Il faut dire que la confusion est facile. Dans Paris, je n’ai jamais compris le service de location de sangliers ni tous ces cerfs qui courent dans les parcs.
Mais l’ironie de l’histoire, c’est que les chasseurs sont leur propre première victime !
Le principal souci des chasseurs.
Vous connaissez Le bon, la brute et le truand ? « Le monde se divise en deux catégories : ceux qui ont un pistolet chargé, et ceux qui creusent. »
Le problème des chasseurs, c’est qu’ils sont dans les deux camps à la fois. Il est évident que la chasse disparaitra quand tous les chasseurs seront trop vieux pour continuer à trimballer leur fusil. Aucun chef d’État ne prendra le risque de se mettre à dos cette partie si stupide de la population. Énerver plus d’1 million de trous d’uc armés et cuits à la piquette, ce n’est en effet pas la meilleure chose à faire.
Donc il faut attendre, et continuer à leur faire comprendre que ce sont de grosses merdes – en partageant cet article par exemple – et espérer un jour un sursaut de lucidité.
Aujourd’hui, on peut très bien remplacer la chasse par une rediffusion d’Hanouna. La science explique que ça stimule les mêmes zones du cerveau. C’est dire le niveau.
